Les babys-boomers.

Avec l’actuelle réforme des retraites, on entend dire que les «baby-boomers», dont nous sommes, car né en 51, et avec un déroulement de carrière facile, des promotions automatiques au fil des années. Il  suffisait alors de traverser la rue pour trouver un autre employeur.

Prenons le cas du concours national, passé en 1972, d’officier de police-adjoint (O.P.A.) : Sur 12 candidats, 1 reçu. Actuellement, 1 reçu sur 100 …

Dans certains cas, nous pouvions en effet changer de métier assez facilement. Mon beau-père, pour 5 centimes de plus de l’heure, changeait de patron. Son dossier de retraite a été compliqué !

Mais cela n’était pas général, loin de là…

Non, les ‘’Babys-Boomers’’ ne sont pas nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Mais nous étions des travailleurs, sérieux, responsables, et ponctuels.

Mai 68 n’a pas concerné T0US les jeunes, surtout en province.

A 19 ans, je faisais mes 12 mois d’armée. A 20, j’entrais en «Ecole supérieure de Police» de BEAUJ0N, 208 rue du Faubourg St Honoré à PARIS 8ème.

Nous avons bien mérités notre retraite, sans regarder nos heures, travaillant de nuit, à Noël à Pâques, ou les dimanches.

Un métier où l’on ne risquait pas seulement de casser son crayon, mais sa pipe, en laissant une veuve avec ou sans enfant…

Nous pensons aux collègues accompagnés à leur dernière demeure, tués en service, ou s’étant donné la mort…et, aux enfants perdus de douleurs.

                                  D0MlNlQUE BAGUET

                                                Vice-pdt 54-88

 

 

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